Les Démiurges en Herbe revenaient cette année au printemps.
Pour plus de détails, n’hésitez pas à visiter le forum Forgesonges
Si l’année dernière j’avais fait partie des participants, cette année j’ai eu l’honneur de faire partie des organisateurs.
Bien évidemment, cela n’allait pas m’empêcher également d’y participer, cette fois-ci en freestyle.
Voici donc Golems…
Le pitch
Façonnés par le Potier, les Artificialiae ne disposent que d’une fraction des expressions et des capacités des hommes parmi lesquels ils sont envoyés, en plein cœur d’un XVIIIe siècle traversé par la Révolution Arcanielle.
En fond, une lutte s’installe entre les puissants Arcaneurs et des loges secrètes adeptes des Arts Mécaniques, rêvant de machineries ingénieuses et libératrices, capables de traverser l’espace ou de produire des énergies canalisant les forces de la nature.
Les Artificialiae devront donc marcher, parler, rire… s’ils ont été tournés par la main du Créateur de sorte qu’ils le sachent – autrement ils seront démasqués et traités comme des monstres.
Certains seront immolés ou livrés aux Arcaneurs ; tandis que d’autres finiront, peut-être, un jour, par devenir aussi humains que leurs modèles…
Contenu
Golems est un jdr de 16 pages qui contient :
- l’univers de jeu l’Europa Arcana
- le système de jeu
- la feuille de personnage
- un scénario “Je n’étais que matière”
Téléchargement
Vous pouvez télécharger sur cet article la version 1.0 du jeu, écrite en deux semaines :
Elle demandera des retours de joueurs et de MJ l’ayant essayée afin qu’une version définitive puisse voir le jour.
Elle est, enfin, « commentware », c’est-à-dire qu’elle n’est pas payante, si ce n’est d’un commentaire (et idéalement d’une critique constructive) à poster dans cet article.
Plus de détails et d’autres ressources sur la Page Golems
J’ai eu l’occasion hier (presque un an plus tard, c’est dire que ce jeu n’était pas prioritaire) de tester pour la première fois Golems.
Un grand merci aux joueurs qui ont fait le choix de sortir des sentiers battus et de tester ce jeu.
Petit feedback :
La phase de création des persos a déjà été un grand moment. Pour rappel, Golems, c’est un jeu dans lequel chaque joueur ne dispose que de certains gestes, il n’y a aucun geste inné (comme Marcher ou Parler).
Premier constat : 7 compétences, c’est parfait! 2 joueurs ont même joué le scénario d’intro avec une compétence non-attribuée, au cas où.
Ca pose des dilemmes forts et oblige vraiment à faire des choix. Exemple: est-ce que je prends Courir mais pas Marcher? Ca va se voir… Est-ce que je prends et Monter et Descendre (les escaliers)?
L’un d’eux a joué le concept d’un Golem-mousquetaire, un Errol Flynn avant l’heure. Excellent. Un autre a créé un Golem-Mc Gyver, avec Bricoler et Chercher (TOC). Je crois qu’il faut effectivement pousser les joueurs à composer des Golems-concepts, plutôt que de faire des choix mûrement réfléchis pour prendre les compétences qui seront fatalement les plus utiles. C’est beaucoup beaucoup plus amusant comme ça.
Deuxième constat : le système tourne bien. Certes, les Golems sont constamment confrontés à des problématiques. Ils ne peuvent pas tout faire, ils sont donc obligés de faire selon leurs compétences. Mais, et là ils aiment bien, il n’y a aucune incertitude quant au résultat. Oui, ils doivent se baser sur leurs forces et éviter leurs faiblesses. Mais quand ils jouent sur leurs forces, ils gagnent à coup sûr.
Je précise que j’avais à la table des joueurs habitués à des jeux comme Ambre et qui jouent même à des jdr comme Impérium en utilisant le moins possible les dés.
La partie a donc été fluide et fortement narrative du coup.
Bilan : c’est un jeu très sympa pour un one-shot, pour jouer à quelque chose de rafraichissant, de différent. Je suis moi-même assez surpris de constater que le document de 36k signes est suffisamment complet pour faire jouer ce jeu.
Il y a eu des moments assez fun, avec des Golems qui sautent dans les escaliers ou qui trébuchent en descendant les quelques marches avant de se rendre dans une taverne sordide à la réunion des conspirateurs… pour entourer le Duc, en restant debout comme de très impressionnants gardes du corps.
Mon seul petit regret est qu’effectivement, ils se soient peu mêlés aux humains finalement. Pas de romance, pas de fillette adoptée, pas de duel à l’escrime et un fidèle compagnon ou un ennemi juré, que sais-je… Ils ont été trop sages. Mais c’était un scénar d’intro et ils découvraient un monde nouveau, préférant ne pas commettre d’impair. Il faudra néanmoins que j’intègre certaines remarques qui m’ont été faites (visant principalement à intégrer narrativement/techniquement les progrès vers l’humanité des personnages) afin justement de les y pousser. Et qu’ils finissent par devenir un jour, peut-être, humains…